Atelier Gwendoline Santoro
Restauration de tableaux
Actualités et Presse
Foire de Saint-Lô - du 7 au 10 octobre 2021
La Parenthèse Métiers d'Art - Villedieu-les-Poêles - 26 et 27 juin 2021
La Manche Libre - mars 2021
UNE RESTAURATRICE DE TABLEAUX S'INSTALLE
Villebaudon
Gwendoline Santoro est une jeune femme de 30 ans au métier atypique: elle est restauratrice de tableaux à son compte.
Installée depuis fin janvier 2021 dans la commune de Villebaudon, Gwendoline Santoro est une jeune femme passionnée par l'art et l'histoire. En 2016, et après de longues études en restauration-conservation, elle a ouvert son premier atelier en Seine-et-Marne. Contrainte de déménager dans la région pour suivre son compagnon muté. Villebaudon s'est vite révélé être la place parfaite. Elle confie: "On a tout de suite fait le choix de vivre en campagne". A mi-chemin entre Saint-Lô et Villedieu-les-Poêles, ville des métiers d'art et d'histoire, elle espère rapidement se faire une nouvelle clientèle.
Un travail de longue haleine
Pratiquant un métier peu connu mais pour le moins captivant, Gwendoline Santoro allie minutie, rigueur et patience pour restaurer tous types d’œuvres d'époques très différentes. Avant même d'établir un devis, la jeune femme doit faire un constat et un diagnostic de l'oeuvre. suivant la proposition établie, le travail peut alors commencer.
C'est un travail de longue haleine qui peut prendre quelques heures jusqu'à plusieurs mois suivant la taille et l'état du tableau: "On a une certaine déontologie à respecter, pour l'oeuvre en elle-même mais aussi pour l'artiste. Mon travail ne consiste pas à créer ou à inventer, mais bien au contraire, à s’approcher au maximum de ce que pouvait être initialement le tableau".
Peut-être plus artisan qu'artiste, on sent bien la passion qui anime Gwendoline et sa volonté d'être très consciencieuse pour conserver le patrimoine pictural et le transmettre aux générations futures.
Pratiques. Adresse de l'atelier 2 la Bretonnière, Villebaudon. Sur rendez-vous au 06 13 18 70 20; atelliergwendolinesantoro@hotmail.com
Ouest France - mars 2021
GWENDOLINE SANTORO RESTAURE VOS TABLEAUX
Villebaudon- Passionnée depuis sa tendre enfance par l'art, Gwendoline Santoro a décidé d'en faire son métier. elle explique les différentes phases de restauration d'un tableau.
Gwendoline Santoro, âgée de 30 ans est originaire de Seine-et-Marne. Arrivée dans la commune de Villebaudon depuis un mois, cette jeune femme est passionnée depuis son enfance par l'art et l'histoire "J'admire tellement de peintre: Jérôme Bosch, Léonard de Vinci pour ne citer qu'eux."
Depuis sa plus tendre enfance, Gwendoline Santoro aime peindre et dessiner. elle a toujours été fascinée par les tableaux dans les églises et ceux du Louvre.
Puis s'est dirigée vers une école de restauration à Paris, L'Atelier du Temps Passé d'où elle sortira diplômée en septembre 2014 avec une licence de restaurateur conservateur de tableaux et d’objets d'arts polychromes.
Une restauration en trois étapes.
"J'ai toujours aimé l'art et l'histoire, de plus j'adore le travail manuel, qui est essentiel dans l'art", précise-t-elle. Gwendoline Santoro se fait connaitre dans la commune et alentours, elle démarche ses clients, aux profils différents : particuliers, mairies, paroisses, collectionneurs... "J'ai restauré un portrait de Saint Eutrope, du XIXe siècle".
Le restauration d'un tableau réclame trois phases : "D'abord on observe le tableau, ça s'appelle le constat d'état, ensuite vient le diagnostic, c'est alors qu'on établit un devis. Quand ce dernier est accepté, on entre sur les trois phases."
La première est appelée phase conservatrice, elle consiste à sauver l'oeuvre, cette étape permet d'intervenir par la consolidation de tout type de rupture et à assurer la cohésion des matériaux constitutifs du tableau.
"Je fais le refixage des soulèvements d'écailles, rentoilage, doublage, reprise de déformation de la toile, pose de bandes de tension, reprise de déchirures, entre autres."
La deuxième phase s'appelle la restauration esthétique: "Je nettoie le tableau, j'enlève le vernis puis je fais les retouches. Il faut savoir que si la teinte de couleur n'existe pas, il me faut la créer, pour être au maximum le plus proche de l'identique, tout en restant dans le style de l'oeuvre, j'applique un vernis final, qui permet de protéger le travail effectué".
"De la patience pour restaurer un tableau"
La troisième et dernière phase, appelée préventive, consiste à mettre en place des systèmes avec différents produits pour que l'oeuvre ne se dégrade plus. concernant les tarifs appliqués, ils sont très aléatoires, tout dépend du temps passé, le restaurateur n'est pas libre, il n'a pas le droit de changer l'oeuvre, il doit utiliser au maximum, des produits les plus naturels possible. "Il faut beaucoup de patience pour restaurer un tableau", assure-t-elle.